L’innovation a le vent en poupe dans les départements IT français

L’innovation a le vent en poupe dans les départements IT français
Claranet dévoile les résultats 2016 de son étude sur l’innovation dans l’IT en Europe

Claranet, leader européen des services d'hébergement et d'infogérance d'applications internet, révèle les résultats clés de son rapport sur l’Innovation dans l’IT en Europe de l’Ouest. L’objectif est de comprendre où en sont les entreprises européennes dans leur cycle de transition d’une IT traditionnelle et en mode réactif vers une approche stratégique, progressive et novatrice. Claranet a ainsi interrogé 900 décideurs IT dans 6 pays dont le Royaume-Uni, la France, le Benelux, l’Espagne, le Portugal et l’Allemagne.

L’édition de 2016 dresse le portrait d’une Europe scindée en deux, avec d’un côté la France, le Benelux et l’Espagne et leurs marchés enclins à adopter des stratégies IT novatrices incluant l’utilisation du Cloud, les approches DevOps et orientées applications, et de l’autre côté, le Royaume-Uni, l’Allemagne et le Portugal qui apparaissent plus frileux et réfractaires au changement.

Détails des résultats clés :

  • 72% des applications au Benelux et 64% des applications françaises sont hébergées dans le cloud, contre 50% au Royaume-Uni, 55% en Allemagne et 47% au Portugal.
  • Les taux d’adoption DevOps ne dépassent pas les 30% dans ces trois derniers pays tandis qu’au Benelux ils atteignent 44%, et 38% en France.
  • Seulement 34% des applications portugaises et 40% des applications anglaises sont mises à jour chaque semaine, ce qui est sensiblement moins élevé qu’au Benelux (61%) et en Espagne (56%).
  • 13% du temps passé par les départements IT français est consacré à l’innovation (contre une moyenne européenne qui s’élève à 11%).
  • 43% des innovations sont engagées par l’IT en France alors que la moyenne européenne affiche 39%.

« Il existe un clivage clair en Europe entre les marchés enclins à adopter des pratiques de gestion IT innovantes et ceux qui se montrent plus réticents. Dans bien des cas, cela peut s’expliquer par des restrictions réglementaires et budgétaires mais les raisons peuvent aussi être culturelles. Les pays les plus frileux face à la prise de risque sont sans doute moins disposés à innover » explique Charles Nasser, fondateur et PDG du groupe Claranet. « Qu’ils fournissent eux-mêmes des solutions innovantes ou qu’ils se positionnent en véritable soutien auprès des entreprises, les fournisseurs de services informatiques ont un rôle fondamental à jouer dans l’accompagnement au changement. Les départements informatiques qui apporteront le plus de valeur à leur entreprise seront ceux qui seront le moins focalisés sur l’efficacité des processus internes et davantage orientés vers la rentabilité de leur entreprise. » poursuit-il.

Les services informatiques français sont parmi les plus susceptibles d'adopter une approche centrée sur l’application. Cette tendance est démontrée par l’importance croissante accordée aux compétences en développement d’applications : 52% estiment qu’elles sont nécessaires aujourd’hui, tandis que 80% sont persuadées qu’elles seront cruciales d’ici cinq ans. Cette croissance anticipée peut être attribuée en partie aux responsables IT qui préfèrent développer et personnaliser leurs propres applications. Les entreprises françaises enregistrent également un des taux d'adoption DevOps les plus élevés en Europe.

L'agenda numérique gagne aussi rapidement du terrain en France. Les répondants déclarent quasiment tous avoir mis en place une stratégie digitale. Plus d'une sur cinq est d’ailleurs conduite par un Chief Digital Officer dédié, c’est la plus forte proportion en Europe.
Les responsables IT français sont également de plus en plus à l'aise avec le cloud public et privé, et l'externalisation de la gestion de leur informatique à des tiers. En France, le recours aux prestataires de services IT est en effet particulièrement élévé (98%). Les répondants déclarent dépenser en moyenne 17% de leur budget IT avec eux, une dépense qui devrait augmenter au cours de ces cinq prochaines années.

« Au delà de l’aspect innovation, les organisations françaises se montrent malgré tout préoccupées. Elles s’attendent en effet à ce que la mobilité, la complexité et la securité représentent un challenge encore plus élevé en 2021 qu’à l’heure actuelle. Même si ce n’est pas la pire en Europe, la compréhension entre le service IT et le reste de l’entreprise pourrait certainement être améliorée. Relever ces défis sera clairement une priorité dans les années à venir. » commente Olivier Beaudet, PDG de Claranet France.