Comment protéger l'Internet des objets

Les objets connectés ne sont pas toujours assez puissants pour se défendre mais une entreprise peut sécuriser le réseau sur lequel ils communiquent, conseille Oded Gonda, vice-président chez l’éditeur de solution de cybersecurité Check point.

Quand les usines, les routes et les rails seront connectés, la sécurité informatique n’aura plus rien de virtuelle. Elle défendra directement le monde qui entoure les utilisateurs en évitant l’arrêt des chaînes de production, accidents autoroutiers et le déraillement des trains. Une étude de l’Idate anticipe que 80 milliards d’objets seront connectés en 2020 à « l’Internet of things », ou Internet des objets, sans compter les smartphones, tablettes et pc. D’autres, comme Gartner, n’en attendent « que » 30 milliards mais le chiffre reste important.

« Une organisation peut très facilement être infectée par un logiciel malveillant qui prend le contrôle de ses outils quels qu’ils soient », reconnaît Oded Gonda, vice-président des produits de sécurité réseau chez Check Point Security. Problème, les objets connectés sont particulièrement exposés aux intrusions informatiques.
Le cloud, rempart des objets connectés

Peu puissants, ces objets ne peuvent pas embarquer de système de sécurité en propre, au contraire des pc par exemple. Une faiblesse qui a permis à des cybercriminels de détourner de son utilisation un réfrigérateur connecté pour lui faire envoyer des courriels bourrés de virus.

Pour se prémunir, la solution est alors de protéger le réseau sur lesquels ils communiquent. « Il s’agit d’encapsuler le trafic depuis et vers ses objets au sein d'une infrastructure cloud qui elle sera protégée », détaille Oded Gonda. C’est également ainsi que les téléphones mobiles sont sécurisées.

FLORIAN DEBES
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