GDF Suez : « le Chief Digital Officer va ouvrir les portes à la DSI »

Chez GDF Suez, la nomination d’un Chief Digital Officer est bien perçue par la DSI. « La séparation entre le digital et l’IT va aider à faire avancer les choses et cela va permettre aux métiers de comprendre un certain nombre de choses, » estime Lucile Hofman, en charge de la transformation numérique à la DSI de GDF Suez, rattachée à la DSI du groupe Véronique Durant Charlot.

Conférence IT expo

Elle a pris la parole lors de lors de la conférence IT Expo, le 18 novembre 2014. Elle poursuit : « le Chief Digital Officer va nous ouvrir les portes. La DSI ne peut pas tout faire et le Chief Digital Officer apporte le sponsorship de haut niveau. La DSI va aider le Chief Digital Officer. »

Le Chief Digital Officer – Marc Florette – a été nommé en Avril chez GDF Suez. Il est membre du Comité exécutif du groupe énergétique. Il est rattaché directement à Gérard Mestrallet, PDG du groupe. On peut remarquer que Véronique Durant Charlot, DSI du groupe, est également membre du comité exécutif, qui réunit vingt personnes pour un groupe de 147 000 personnes.

Des métiers en évolution

L’arrivée d’un responsable du digital se justifie par l’évolution des métiers de GDF Suez. « Nos clients changent, on vend des octets plus que des atomes, il y a désormais beaucoup de services associés à l’énergie, tels que l’efficacité énergétique, les smart grids, ou de nouveaux services comme les chaudières connectées,» relate la responsable.

Cette transformation crée de nouvelles opportunités pour GDF Suez. Elle crée également des risques pour l’entreprise et pour la DSI. « Notre écosystème change, les nouveaux intervenants contactent directement nos équipes métiers et nos clients. Les anciens fournisseurs qui allaient voir la DSI démarchent aujourd’hui le directeur marketing pour des plateformes que l’on maîtrise de moins en moins » constate Lucile Hofman.

Au final, « il ne faut pas couper les pattes aux métiers. Entre DSI et métiers, on est obligés de travailler ensemble parce que les métiers ne maîtrisent pas tout dans les technologies et la DSI ne maîtrise pas tout dans les métiers » conclut-elle.

Photo : Lucile Hofman, en charge de la transformation numérique à la DSI de GDF Suez, le 18 novembre.

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