C’est un changement de marque qui reflète une ambition. monEchelle.fr, la marketplace dédiée à l’univers du bricolage, change de nom et devient ManoMano. L’objectif : être compréhensible partout en Europe. La start-up, déjà présente en France, en Espagne et en Italie, prévoit de s’ouvrir à l’Allemagne et au Royaume-Uni.
Tous les sites sont cependant lancés depuis la France. «L’avantage de la place de marché est qu’il y a zéro stock, zéro logistique, c’est donc une question d’IT, de système et de processus», assure Philippe de Chanville, PDG et cofondateur de ManoMano. «Le plus difficile, c’est le recrutement des marchands, cela passe par des employés allemands, anglais, italiens et espagnols, mais qui sont basés à Paris». La société souhaite ainsi prendre du poids face à des concurrents comme MonCornerBrico, filiale de Cnova, la maison-mère de Cdiscount.
40 millions d’euros de ventes attendus cette année
La place de marché est cependant privée, c’est-à-dire que ManoMano sélectionne les marchands (300 sont inscrits) pour s’assurer de la qualité des produits et du service (expédition, information…). Un modèle qui permet à ManoMano un taux de ré-achat de 30%, pour un panier moyen légèrement supérieur à 150 euros.
Lancé en 2012 sous la marque monEchelle, ManoMano revendique 15 millions d’euros de ventes générées sur sa plateforme en 2014, et prévoit de franchir les 40 millions cette année. Des volumes sur lesquels la start-up prélève une commission de 12%. Plus de détails avec Philippe de Chanville, PDG et cofondateur de ManoMano.
Olivier Harmant
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