Les deux tiers des éditeurs du Top 100 génèrent désormais un chiffre d’affaires dans le SaaS, avec une moyenne de 15% de croissance sur un an, selon le classement 2015 réalisé par PwC et l’Afdel. Le poids de ces nouveaux revenus est passé de 6% en 2010 à 12% en 2014 d’après cette même étude. Mais si le Top 100 commence à tirer profit du mode SaaS, ce n’est pas encore le cas pour tous les acteurs…
En effet, passer de la vente de licences à de l’abonnement en ligne impacte considérablement la trésorerie d’un éditeur et entraîne de ce fait un problème de BFR, ainsi qu’une difficulté de reconnaissance du revenu. Plus l’entreprise est petite et plus le trou d’air se ressent rapidement. Cette transition financière peut durer plusieurs années avant de porter ses fruits. En témoigne l’éditeur Cegid, qui a lancé sa transformation en 2006 et 2007 : son chiffre d’affaires SaaS a dépassé celui des licences en 2014. En 2015, les revenus du SaaS de l’éditeur ont atteint 29,3 millions d’euros contre 13,8 millions d’euros pour la licence.
Quelles-sont donc les solutions à envisager pour une transition vers le SaaS en douceur ?
Les experts interrogés par le Cercle des Editeurs Aspaway / Claranet proposent quatre leviers pour financer votre transition :
1-Les fonds propres
2-Les financements extérieurs
3-Le leasing
4-L’affacturage