Témoignage collaborateur : Claranet, un mode de travail adapté au handicap

Peux-tu te présenter ? Ton parcours et ton poste actuel ?

Je m’appelle Jérémy, j’ai 37 ans, je suis marié et j’ai une fille de 9 ans. Après un BAC S, je me suis lancé dans une année à la FAC de Nantes avant de me réorienter vers un BTS Informatique de Gestion option ARLE (Administrateur de Réseaux Locaux d’Entreprises). J’ai commencé ma carrière comme Technicien Qualité métier chez un éditeur de logiciel puis j’ai intégré une société d’infogérance en tant qu’Administrateur Systèmes Linux. Par la suite j’ai évolué vers un poste d’Ingénieur Systèmes Linux. Depuis maintenant 2 ans et demi j’ai intégré Claranet en tant qu’Architecte Public Cloud dans l’équipe Azure.

Qu’est-ce qui t’a convaincu de rejoindre l’aventure Claranet ? Et qu’est ce qui fait de Claranet une entreprise unique en son genre selon toi ?

Un des principaux point qui m’a convaincu de rejoindre Claranet a été l’ouverture d’esprit par rapport à mon handicap. J’ai été très direct sur les limitations qu’il impose, et j’ai vraiment senti la volonté de Claranet de s’adapter et de faire en sorte que cela fonctionne.
C’est vraiment important pour moi de savoir que côté pro, cela ne pose pas de soucis.

Peux-tu nous en dire plus sur ta situation de handicap ?

Cela commence par la vue. Depuis tout petit je suis quasiment aveugle d’un oeil ce qui m’a empêché de faire le métier de mes rêves : Gendarme. Aujourd’hui mis à part quelques maux de tête je vis très bien avec un seul œil.
Mais hélas, cela ne s’arrête pas à la vue. J’ai aussi une malformation rénale très rare qui redirige une grosse partie du potassium et du magnésium que j’ingère dans mes urines au lieu de mon système sanguin. Je dois donc prendre un traitement à vie afin de compléter cette perte. Cela reste un handicap “léger” mais impose quelques contraintes et de la fatigue.
Et pour finir, j’ai appris il y a maintenant presque 3 ans que je suis atteint de Rectocolite Hémorragique (aka RCH). Celle maladie est la plus invalidante de mes pathologies.
Cette dernière pathologie implique aussi un traitement qui ne se fait qu’en milieu hospitalier et donc je dois me rendre toutes les 6 semaines en hôpital de jour pour y recevoir une perfusion.

Comment fais-tu pour t’adapter au quotidien ? Dans quelle mesure tu penses que ton handicap t’a rendu plus fort au quotidien ?

J’ai longtemps subi mon handicap jusqu’au jour où je me suis rendu compte que tenter de le cacher me rendait plus bizarre qu’autre chose. Finalement, je dirais que mon handicap m’a aidé à prendre confiance en moi ! J’en parle maintenant assez ouvertement et surtout j’en rigole !

Quels conseils donnerais-tu aux personnes handicapées pour postuler chez Claranet ? Et plus généralement pour évoluer dans le milieu professionnel ?

Je pense qu’il faut en parler dès l’entretien d’embauche et ce, quel que soit l’employeur.
Cela permet de voir dès le début si l’entreprise est faite pour nous. Vivre un handicap est assez compliqué comme ça pour ne pas avoir à subir un employeur qui ne souhaite pas s’adapter. Poser les limites dès l’entretien d’embauche permet, à mon avis, d’éviter bien des mauvaises surprises.

Penses-tu que le mode Hybrid Working peut aider à l’accueil de personne en situation de handicap ?

Dans mon cas l’hybrid working change tout.

Donc oui, pour moi l’hybrid working est important pour les personnes en situation de handicap, car cela nous permet d’adapter notre environnement de travail en fonction de notre condition physique.

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